Liste des projets

RUBA ALABED

  • Site : www.ar-architectes.com
  • Adresse : 69 rue des Rigoles 75020 Paris
« Prendre en compte l’environnement dès la conception du projet architecturale ou urbain » : Ruba ALABED, architecte DESA diplômée depuis l'an 2000 a fondé sa société AR ARCHITECTES depuis 2003. Elle travailla auprès des grands groupes industriels, tels que VEOLIA ou SUEZ environnement dans le domaine de l’eau et des déchets. Elle acquit une expertise dans le domaine de l’architecture et le paysage écologiques en travaillant très étroitement avec ingénieurs hydrauliques, génies civilistes et des entreprises de construction. Selon elle « on ne peut pas dissocier l’architecture de son paysage environnant ». De nombreuses constructions écologiques sortirent de terre intégrant la démarche de Haute Qualité environnementale (HQE®) tels que des stations d’épurations des eaux usées écologiques, des centres de traitement des déchets. Travaillant majoritairement pour les marchés publics, elle élargit son champ d’action afin de concevoir des équipements publics ERP, des parcs urbains ou des éco-quartiers en France comme à l’international. Elle dirige une équipe pluridisciplinaire à taille humaine constituée d’architectes, paysagiste et ingénieur agronome. Elle applique à chacun de ces projets une attention particulière pour que les constructions soient bioclimatiques, usant de matériaux bio sourcés et traitant leurs propres ressources naturelles tels que l’eau, l’air, les déchets… tout protégeant et restaurant la biodiversité. Ambitieuse et engagée, elle partage, transmet son savoir faire par le biais des conférences, colloques groupes de travail auxquels elle est invitée. Sa société est membre actif de différentes associations environnementales dont VIVAPOLIS et le Club Ademe International, association regroupant des prescripteurs, architectes, ingénieurs, institutions publiques qui œuvrent à promouvoir la marque Française de la « Ville Durable à l’international ». A ce titre, Ruba ALABED a fait la connaissance des Conseiller du Commerce Extérieur de la France par le biais de la CCIP en 2011, qui ont soutenu dans ses projets à l’international. Après que sa société AR ARCHITECTES ait été parrainée pendant 5 ans, elle eut envie en 2016 de devenir CCE à son tour et de contribuer à porter le message de la France durable à l’export auprès des pouvoirs publics et des institutions. « L’architecture durable est celle qui va travailler avec les matériaux locaux, s’adapter aux conditions climatiques et se fondre dans les paysages existants. Il s’agit d’intégrer cette composante afin de réaliser des projets à faible impact environnemental. Cela recouvre donc des domaines très variés : matériaux de construction, efficacité énergétique, biodiversité, économie circulaire, gestion des déchets, qualité de l’air, confort des usagers… etc. ". Son travail a été maintes fois récompensé : - Prix Janus de la Cité 2014 : Le projet de la station d’épuration de Beynes, a obtenu le label Janus de Cité 2014 par l’Institut Français du Design (IFD), octobre 2014 - Les Trophées de la Construction Batiactu 2014. - Prix National de la Construction Bois 2014 - Lauriers de la Construction Bois en 2008, 2009 et 2010. "En tant qu’architecte, avec comme atout une double compétence architecte et paysagiste spécialisée en démarche de la Haute Qualité Environnementale, mon objectif depuis 15 ans est de construire des bâtiments et des aménagements urbains et paysagers «démonstrateurs » tant au niveau de leurs aspects efficaces en énergie que sortis de terre en matériaux issus du recyclage ou à recycler, mais encore restaurant les ressources naturelles disponibles. A l’agence, nous élaborons des projets en équipe avec ingénieurs et constructeurs de manière à réaliser des projets environnementaux « exemplaires » dans un but pédagogique et viables économiquement : montrer qu’il est possible de construire différemment en respectant l’économie du projet."

Eco-station d'épuration de la Princetière à Saint Michel Chef Chef, démarche HQE

Ce projet a été achevé en 2014.
Le site de cette reconstruction se situe sur la commune de Saint-Michel-Chef-Chef (44). Il a été retenu d’étendre la station d’épuration sur le site actuel, hors parcelles occupées par les lagunes. L’actuelle station d’épuration La Princetière se situe à proximité du ruisseau Le Calais et de la zone d’activité La Princetière, sur la commune de Saint-Michel-Chef-Chef (44). La station d’épuration est localisée dans un contexte urbain avec des zones d’habitation ou d’activité plus ou moins rapprochées
Les nouveaux ouvrages sont implantés autour d’une percée Est-Ouest, ouvrant une perspective jusque vers les jardins. Des strates arborées prolongent la ligne de crête plantée et minimisent l’impact des constructions. Les nouvelles constructions sont regroupées sur la moitié Est du terrain, libérant l’Ouest du site valorisé par les aménagements paysagers, et tenant compte d’une possible extension de la station. Le bassin d’aération devient un jardin aquatique, élément du parcours pédagogique et récolte des eaux pluviales. En continuité avec le grand paysage, les lagunes sont réaménagées favorisant le développement de la biodiversité. Le bâtiment d'exploitation est conçu bioclimatique en ossature bois isolé par de la ouate de cellulose et revêtu d'un bardage en bois de pin douglas protégé par l'huile de lin. A ce bâtiment est accolé une serre bioclimatique, elle permet de chauffer le bâtiment pendant la période hivernal et à contrario l'air chaud accumulé en été est dissipé par des jalousies localisées en partie haute de la serre. Cette serre est plantée par des végétaux épurateurs. Elle permet de traiter les pollutions d'air dans le bâtiment technique accolé au bâtiment d'exploitation. Le projet a été conçu suivant la démarche HQE bâtiment et aménagement.
Les cibles HQE® traitées
Cible 1 : Relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement
• Principe de recyclage: Le bassin d’aération réhabilité devient le support d’une promenade à travers un
biotope reconstitué, visible depuis des digues et pontons, amenant le public accueilli dans la station à découvrir
la vue sur les lagunes.
• Limite des nuisances visuelles: les ouvrages réutilisés sont travaillés afin de garantir leur meilleure intégration
: un bardage bois à claire-voie habille le bassin anaérobie/anoxie, des plantes grimpantes, houblon, chèvrefeuille, bryone, recouvrent un treillis métallique installé autour de l’épaississeur des boues
Cible 2 : Choix intégrés des procédés et produits de construction
• Choix constructif pour la durabilité, l’adaptabilité et la facilité d’entretien de l’ouvrage: démontabilité, possible extension, choix de matériaux faciles d’entretien et accessibilité pour entretien.
• Matériaux: ossature en lamellé-collé, bardage en bois de mélèze, bardage métallique et parement en gabions.
Cible 4 : Gestion de l’énergie
• Conception des locaux par rapport à l’ensoleillement le bâtiment d’exploitation profite de l’implantation de la
serre de traitement de l’air vicié pour recevoir un apport de calories par effet de serre.
Cible 5 : Gestion de l’eau
• Traitement des eaux pluviales des toitures
• Traitement des eaux de ruissellement par noue végétalisée: sur les surfaces imperméables de voiries lourdes les eaux sont collectées gravitairement vers une noue qui longe le mur de clôture au Sud, noue qui
sera agrémentée en végétaux aquatiques.

En somme ce projet situé à proximité de constructions industrielles et de logements ayant une vue plongeante sur le site est parfaitement intégré dans son environnement. La présence de lagunes à proximité du site a permis de mettre un parcours pédagogique in situ afin de percevoir à chaque étape la biodiversité restaurée tant au niveau des aménagements paysagers qu'au niveau des bâtiments qui ont intégré sur la façade NORD des nichoirs à hirondelles rustiques. Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable. Elle prend en compte toutes les échelles de taille, d’espace et de temps, à travers les relations entre les espèces et les milieux. L’ensemble de l’aménagement paysager réalisé sur le site de la station d’épuration de La Princetière, est propice au développement de nombreuses espèces. Le projet s’inscrit dans une démarche visant à maintenir des milieux favorables pour ces populations.

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