Femmes Architectes
  • Prix 2025
  • Depuis 2013
    • Prix 2024
    • Prix 2023
      • Lauréates 2023
    • Prix 2022
      • Lauréates 2022
    • Prix 2021
    • Prix 2020
      • Lauréates 2020
    • Prix 2019
      • Lauréates 2019
    • Prix 2018
      • Lauréates
    • Prix 2017
      • Résultats
      • Expositions
    • Prix 2016
      • Résultats
      • Exposition
      • Arc Vision Prize 2016
    • Prix 2015
      • Résultats
      • Exposition
      • Cérémonie de remise des prix
    • Prix 2014
      • Résultats
      • Jury
      • Cérémonie de remise des prix
    • Prix 2013
      • Résultats
      • Cérémonie de remise des prix
  • Evénements
    • Conférences
    • Expositions
  • Soutiens
    • Institutionels
    • Privés
    • Partenaires européens
  • Vidéos et études
    • Interviews
    • Jeunes diplômés
    • Etudes
  • Présentation
  • ARVHA
    • Qui sommes nous ?
    • On parle de nous
  • Architectes
    • Architectes
    • Type projet
  • English
  • Rechercher
  • Menu Menu
Liste des projets

Nicole Concordet

  • Site : site en cours de construction
  • Adresse : 45 rue Saint-Rémi 33000 Bordeaux
Nicole Concordet Nicole Concordet naît à Chicago en 1967, puis grandi à Paris. Elle entame des études d’architecte d’intérieur à l’école Camondo dont elle sort diplômée en 1991. Elle travaille ensuite auprès de Sylvain Dubuisson sur des projets d’aménagement et de décoration, comme pour la librairie La Hune, la Galerie d’art de l’hôtel de Retz, de design de mobilier, comme pour le domaine de Cadillac, d’installation, comme pour la fontaine « Strette » ou à la Fnac Georges V pour un hommage à David Hamilton. En 1994, elle rejoint l’agence Cobalt, et travaille plus spécifiquement sur de l’aménagement, à la fois pour le Musée des Arts-Décoratifs mais aussi pour l’agence elle-même. En 1998, Nicole Concordet rencontre Patrick Bouchain et Loïc Julienne avec lesquels elle forme le groupement Construire et travaille sur les projets du siège de Thomson, du Lieu Unique, de la Condition Publique, etc. C’est là que la frontière entre architecture d’intérieur et architecture devient poreuse, et en 2000, Nicole Concordet décide de passer une validation des acquis et de l’expérience à l’école d’architecture de Paris-Marne-la Vallée pour devenir en 2003 architecte DPLG. C’est à la suite du projet de la piscine de Bègles en Gironde que Nicole Concordet est venue s’installer à Bordeaux, en 2006. Depuis la capitale girondine, elle continue de travailler partout en France, avec toujours la même volonté de travailler avec les acteurs locaux, le déjà-là, sur des chantiers ouverts et conviviaux, pédagogiques, pour produire une architecture en mouvement, évolutive et appropriable, créatrice d’activité, émancipatrice et généreuse. Forte de son expérience sur des projets à valeur culturelle et avec des équipes pluridisciplinaires, Nicole Concordet passe aisément du statut d’architecte à celui de scénographe en apportant un soin particulier à travailler avec les usagers, en étant très attentive à ce qu’il se passe à l’intérieur d’une architecture, aux usages qui la font vivre et au bien être de ses habitants. C’est peut-être en cela qu’elle reste aussi fidèle à sa formation initiale d’architecte d’intérieur…

le Confort Moderne

Réhabilitation du confort moderne à Poitiers

Surface / 4079 m²
Année de conception / 2014-2015
Coût / 5.028.000 euros HT travaux
Année de livraison / 2012

"Nous affirmons que le regard de l’artiste est le prisme au travers duquel nous
souhaitons réaliser le projet. Que ce soit pour les musiques actuelles ou l’art
contemporain, toutes les installations que nous avons pu voir pendant nos
recherches nous ont donné des indications, des idées pour l’usage du lieu et
les imaginaires qu’il génère. Nous souhaitons entrer dans la grande famille de
ceux qui ont oeuvré pour ce lieu.
Le Confort Moderne a subi beaucoup de mutations depuis sa création, mises
aux normes, extensions (acquisition de nouveaux bâtiments). C’est un lieu en
mouvement. Pour favoriser une nouvelle appropriation (liberté d’usage) des
lieux par les utilisateurs actuels, nous proposons une architecture non finie,
en opposition à une architecture "fermée". Avec l’acquisition de nouveaux
bâtiments, le Confort Moderne doit se redéployer.
L’enjeu du projet porte sur une requalification des bâtiments existants
(confort garant de la sécurité), la réorganisation des espaces entre eux et la
réappropriation des espaces extérieurs. Situé en milieu résidentiel, la question
du traitement acoustique est primordiale. Nous travaillons sur la base des
existants sans opérer de modifications majeures. Le projet est conçu à
l’économie.
Les fondamentaux :
1. Le Confort Moderne, fonderie, Confort 2000 puis lieu culturel, est une
enclave industrielle dans le quartier du Faubourg du Pont Neuf.
2. C’est une enclave dans un vaste jardin (elle est entourée de jardin privés)
dont le contour n’est pas visible.
3. C’est un site à échelle urbaine.
4. C’est un lieu de production et d’échange des activités artistiques.
5. Des espaces de liberté et d’appropriation : des espaces appropriables
c’est-à-dire non surdéterminés.
6. Nous proposons une architecture non finie en opposition à une architecture
définitive.
7. Le déjà-là est notre source d’inspiration.
8. Un projet généreux et modeste.
9. Un modèle économique : "l’économie de la débrouille"
10. Le respect de l’enveloppe budgétaire.
11. L’équipe du Confort Moderne doit rester présente sur le site tout au long
du chantier et doit y maintenir une activité publique.
12. Un chantier ouvert au public, pas de "fermeture pour travaux" : un lieu qui
traversera une saison artistique autour de la construction.
13. Le chantier "acte culturel" : c’est l’occasion de montrer et transmettre des
savoirs.

Les partis pris architecturaux :
Nous respectons l’implantation actuelle des principaux éléments du programme, que ce soit la salle de concert, le club-bar, ou l’entrepôt-galerie, ces lieux “existent”.
Ils sont le point de départ de notre réflexion sur le projet, nous nous appliquons à les respecter.
Seuls sont démolis, l’abattoir (bâtiment récemment acquis par la Mairie de Poitiers) pour une meilleure appropriation de la nouvelle parcelle et la frange de petits locaux sur cour (restaurant, transat, studios de répétitions, atelier de sérigraphie).
Au bout de la “rue du confort Moderne”, un accueil largement ouvert sur l’extérieur et en prise directe avec les diffusions Musiques actuelles et Art contemporain.
Un nouveau toit, 5ème façade du projet est l’élément de liaison de l’ensemble des bâtiments:
- il rend visible l’entrée du Confort Moderne et identifiable la salle de concert,
- assure l’étanchéité et l’isolation des bâtiments existants réhabilités,
- réduit les distances,
- améliore les usages (toit de la salle de concert est surélevé).
Pour l’Entrepôt-Galerie, la structure existante conservée devient support scénique.
L’ensemble des espaces publics sont de plain-pied.
Deux nouveaux bâtiments à l’ouest et à l’est sont construits en limite de propriété. Le premier orienté vers l’entrepôt-Galerie défini l’espace d’une nouvelle cour. Le deuxième accueille la “communauté” de confort moderne (plateau libre de bureaux avec cuisine et sanitaires mutualisés).
Les cours couvertes et l’union sont des espaces intermédiaires ou entre deux non programmés pour rendre la fluidité au lieu.
Les accès au jardin sont simplifiés.
Les résidences d’artistes sont conçues comme de petites cabanes individuelles.

Illustration

© Copyright 2019 - ARVHA Femmes Architectes
  • Facebook
  • Twitter
  • Youtube
Faire défiler vers le haut