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Liste des projets

Marie BLANCKAERT

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  • Adresse : 2 rue Franklin 59370 MONS-EN-BAROEUL
Après quelques années en agence chez Saison-Menu et De Alzua+, je me sens à l'étroit dans l'espace sur lequel je travaille : une parcelle, un ilot, mais jamais je ne passe le trottoir. De plus, le mode de production architectural me frustre : un processus standardisé de la part des commanditaires, une réponse automatique de la plupart des architectes. L'attirance pour la ville, ses délaissés, son renouvellement, m'entraine vers l'urbanisme. C'est un sentiment d'urbanité que je veux offrir à l'homme, avec toutes ses dimensions politiques, sociales et économiques. J'intègre alors la SEM Ville Renouvelée pour travailler aux côtés de Jean Badaroux sur le lancement de la ZAC de l'Union. Je parfaire ma vision de la ville et de ses modes de faire, en portant les études pré-opérationnelles urbaines, environnementales, sociales ; mais bientôt, le passage à l'opérationnel me rappelle à mes premiers amours : la maîtrise d''uvre. C'est à ce moment que je retrouve Patrick Bouchain pour la création de l'Atelier Electrique, atelier public d'architecture et d'urbanisme installé au c'ur du chantier de réhabilitation de l'îlot Stephenson. Pendant quatre ans, je fais vivre ce lieu tout en menant le chantier de réhabilitation de l'îlot. Forte de cette expérience unique et de la reconnaissance de mes pairs en décembre dernier avec le Palmarès des Jeunes Urbanistes, je crée la société BLAU en février dernier pour développer mon projet de vie professionnel : celui de produire une ville haute qualité urbaine, une architecture de haute qualité humaine. Actuellement je travaille sur un projet d'accession très sociale avec le GIP Lille Métropole, où il s'agit de mettre à l''uvre l'énergie grise nécessaire pour optimiser les coûts de construction et ainsi permettre à chacun d'accéder à la propriété de son logement. Ce qui m'intéresse, c'est la production déstandarisée, cherchant à répondre à un besoin plutôt qu'à un enjeu commercial. A l'échelle urbaine comme dans la plus petite unité de vie, j'attache une valeur réelle à la maîtrise d'usage. Produire des morceaux de vie, plutôt que des morceaux de ville, n'est-ce pas là le fondement de notre profession '

4 / La Permanence architecturale

La permanence architecturale est un élément non construit certes, mais cela fait parti de l'acte citoyen de construire, en cela, je tiens à présenter l'expérience que j'ai mené au 118 rue de la Tossée à Tourcoing, à l'Atelier Electrique.
En février 2000, les habitants de la rue Stephenson et rue de la Tossée à Tourcoing apprennent que leurs rues ont étés englobées dans le périmètre administratif de la ZAC de l'Union. Ils forment alors l'association Rase Pas Mon Quartier pour sauver leurs maisons de la table rase.
En juin 2007, la SEM Ville Renouvelée est nommée aménageur du site et doit procéder à la réhabilitation des maisons achetés par l'Etablissement Public Foncier en parallèle du combat de RPMQ. A l'époque, je suis responsable d'opération à la SEM et je lance la faisabilité du projet avec Patrick Bouchain. Quelques mois plus tard, j'ouvre la maison de chantier, un ancien atelier muré devenant atelier public d'architecture et d'urbanisme, premier signe d'un quartier qui reprend vie.
Pendant près de 4 ans, j'accueille près de 30 personnes par mois, pour discuter, réfléchir et dessiner des facettes du projet de rénovation du quartier. Autour de conversations publiques, d'ateliers de sensibilisation à l'architecture des enfants, de permanences artistiques et de portes ouvertes du chantier, les habitants retrouvent confiance en l'avenir de leur quartier. De la qualité architecturale à la forme urbaine du revers de l'îlot, de l'art dans l'espace public à la technicité des systèmes d'assainissement, un large éventail de sujets est débattu, amenant politiques, techniciens et habitants à renouer contact autour des maquettes du projet de réhabilitation.
Depuis maintenant un an, les premiers habitants sont venus repeupler le quartier. A travers les temps de rencontre formels et informels qui ont rythmés le projet, des liens se sont créés entre les anciens et nouveaux habitants et les rapports de bons voisinages qui y règnent traduisent le fait que notre action a porté ses fruits.
Cette expérience unique est propre à l'histoire de ce morceau de ville. La reproduire ' Peut-être pas, mais la transformer et l'adapter à une autre problématique est possible si l'énergie et l'envie de faire la ville autrement sont réunis.

Illustration

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