Folie Divine
La Folie Divine est la première réalisation issue du programme de ‘’ Folies architecturales du XXIème siècle’’ lancé par la ville de Montpellier en 2012.
Immeuble de 34m de haut, accueillant 36 appartements repartis sur 9 étages ainsi que deux commerces au rez-de-chaussée, son emprise au sol minimale réduit l'occupation du site existant et libère un maximum de surface pour l’aménagement paysager autour du bâtiment.
Les appartements sont repartis verticalement suivant deux plans d’étage typiques présentant chacun des courbes extérieures distinctes. La forme des étages est conçue de telle sorte que chacun des balcons d’appartement soit soustrait à la vue de ses voisins, ce en évitant l'introduction de divisions de balcon. Chacun des deux plans typiques est divisé en quatre appartements d'angle organisés autour d'un noyau central de circulation auquel sont directement accolés les espaces de service. Ce noyau, les murs de refend entre appartements et les murs de façade extérieur constituent la structure porteuse du bâtiment, laissant l'intérieur des appartements libres de tout élément porteur et adaptables à toute reconfiguration ultérieure. Les appartements ne sont donc pas seulement très flexibles, ils présentent aussi une double orientation bénéficiant ainsi de vues multiples vers l'extérieur et d’une ventilation transversale naturelle.
Les deux types de plan de niveau sont orientés et empilées l'un sur l'autre de telle sorte que les balcons de chaque appartement ne se superposent pas verticalement avec celui des niveaux directement au-dessus et en-dessous. Cet assemblage d'étages offre non seulement aux résidents des balcons extrêmement privés, mais leur a permis, au moment de l’achat de leur bien de choisir leur appartement sur la base de la surface intérieure de celui-ci mais aussi de la taille du ou des balcons, de leurs orientations, qu'ils soient couverts ou ouverts, à simple ou double hauteur.
Livraison prévue mi-septembre 2017
« Ce que je trouve particulièrement frappant chez Farshid Moussavi, c’est sa capacité à travailler de façon aussi engagée que précise et inventive sur les deux grandes phases d’un projet. En phase de conception primaire, elle installe une volumétrie, et provoque des situations architecturales très fortes inspirées à la fois par le lieu, et par l’usage et la perception qu’en auront ceux qui pratiqueront le bâtiment. Dans le développement du projet, et sur le chantier, le travail sur la matérialité est approfondi, vérifié, repris, amélioré plusieurs fois sur tous les constituants du bâtiment qui seront visibles. Ce travail très sensible, opiniâtre et précis, permet de transformer des bâtiments simples dans leur programme et leur budget en des objets d’architecture jamais vus… Bravo, Farshid ! »
Thomas Richez, Associé-Président, Richez_Associés