Femmes Architectes
  • Prix 2025
  • Depuis 2013
    • Prix 2024
    • Prix 2023
      • Lauréates 2023
    • Prix 2022
      • Lauréates 2022
    • Prix 2021
    • Prix 2020
      • Lauréates 2020
    • Prix 2019
      • Lauréates 2019
    • Prix 2018
      • Lauréates
    • Prix 2017
      • Résultats
      • Expositions
    • Prix 2016
      • Résultats
      • Exposition
      • Arc Vision Prize 2016
    • Prix 2015
      • Résultats
      • Exposition
      • Cérémonie de remise des prix
    • Prix 2014
      • Résultats
      • Jury
      • Cérémonie de remise des prix
    • Prix 2013
      • Résultats
      • Cérémonie de remise des prix
  • Evénements
    • Conférences
    • Expositions
  • Soutiens
    • Institutionels
    • Privés
    • Partenaires européens
  • Vidéos et études
    • Interviews
    • Jeunes diplômés
    • Etudes
  • Présentation
  • ARVHA
    • Qui sommes nous ?
    • On parle de nous
  • Architectes
    • Architectes
    • Type projet
  • English
  • Rechercher
  • Menu Menu
Liste des projets

MONIQUE LABBE

  • Site :
  • Adresse : 14 PROMENEE SUPERIEURE 94200 IVRY SUR SEINE
Ouvrant son agence en 1978 Monique Labbé investit un univers où huit femmes seulement s’étaient aventurées en solitaire. Un esprit pionnier l’anime : elle étend son activité au monde de l’industrie. En 1984, quand la nécessité de l’intégration architecturale des industries de l’environnement n’était pas reconnue, elle signe la station de relèvement d’eaux usées de Crosne (bas-reliefs de Xénakis). Cette approche novatrice lui permet d’aborder de nouvelles formes d’organisation, la conception-construction, où elle affirme avec vigueur le rôle et la valeur de l’Architecte. Convaincue de l’importance d’une architecture respectueuse de l’environnement, elle construit en bois dès 1992 l’école-centre de loisirs des Renondaines à La Ville-du-Bois qui met en œuvre une autre conviction : le nécessaire partage de connaissance et d’expérience entre domaines différents par la concertation qu’elle exerce sans relâche. Les Renondaines aboutiront à une organisation scolaire unique en France. Son esprit visionnaire lui permet d’anticiper les problématiques de mixité urbaine en prônant une approche systémique de la Ville où une utilisation raisonnée du sous-sol semble devoir s’imposer. En recherche permanente, elle double son exercice d’agence d’une activité théorique sur l’urbanisme souterrain qui la confronte au monde des ingénieurs infrastructure. Elle crée en 2005 au sein de l’AFTES un comité Espace souterrain d’où émane le Projet National de Recherche « Ville 10D-Ville d’idées », hautement pluridisciplinaire et systémique qui fait d’elle une figure internationale. Son œuvre se fonde sur les déplacements humains et l’aménagement conçu à partir du vécu, de l’expérience. Stimulée par un esprit curieux et créatif, elle s’affranchit des modes pour questionner la mission de l’architecte – au- delà du formalisme, au cœur des activités humaines et des techniques les plus sophistiquées. Une préoccupation humaniste motive cette démarche : les espaces créés à l’écoute de ceux qui les utiliseront, sont autant d’outils de leur réalisation et de leur émancipation.

Station d'épuration, centre de formation et siège de la Carène

PROGRAMME :
Création d’une station d’épuration et d’un centre de formation
Maître d'ouvrage : Communauté d'Agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire
SHON : 5 012 m²
Marché : Conception-construction, mission complète, Architecte cotraitant
Montant des travaux : 26 312 000 € HT
Année : 2012
Capacité 100 000 E/H

PROJET:
Contexte et partis pris :
• Implantation d'un site industriel dans un biotope humide fragile
• Utilisation des eaux de pluie pour modeler le paysage et redonner vie aux écosystèmes en place
• Intégration de bureaux et d'un centre de formation dans la station d’épuration.
• Mise à profit de la faible pente du terrain pour créer deux niveaux superposés en ciseaux, chacun de plain-pied avec un côté du site. Ils assurent à la fois confort et efficacité.
• Matérialisation du chemin de visite par réemploi des terres excavées pour structurer les bâtiments et les dispositifs paysagers.

Une installation qui s'intègre dans le paysage
Comment faire accepter un ouvrage industriel aux rares riverains ?
Comment faire accepter à ceux qui travaillent au Siège, dans la ville, d’aller en périphérie ?
Pour l'usine de traitement des eaux de Saint-Nazaire et le centre de formation de la Carène, c’est encore le jeu avec le site qui caractérise cet équipement industriel.
Avec des bâtiments pourtant hauts de 15 mètres, ils ont su garder une dimension humaine et une grande discrétion dans un paysage délicat, en tirant parti de la légère déclivité du terrain pour y incruster un plateau technique en contre-bas, et présenter sur l'autre face un bâtiment bas et sympathique.
C’est un ouvrage à deux faces : d’un côté, le visiteur ne distingue qu'un niveau en rez-de-chaussée depuis l'entrée principale, alors que dessous se « cache » un autre niveau, celui des ateliers qui se révèle sur l’autre face, au cœur de la zone technique où circulent les camions : là, les quatre bassins de traitement sont partiellement enterrés pour disparaître au maximum.
Le bâtiment des bureaux, tout fait de bois, se pose sur le sol. La ligne de ses baies, rouge et verre (sic), se poursuit entre les grands voiles de béton cannelé pour affirmer l’unité de l’équipement. À l’intérieur, les volumes sont vastes, lumineux et colorés.
Des merlons et des talus plantés d'arbustes forment un véritable écran végétal. À l’ouest, les bois et la zone humide existants près de l'accès à la station sont renforcés afin de maintenir ce biotope pré́-existant et d'agrémenter l'abord de la station.

Illustration

© Copyright 2019 - ARVHA Femmes Architectes
  • Facebook
  • Twitter
  • Youtube
Faire défiler vers le haut