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Liste des projets

Anna Maria Bordas

  • Site : https://www.bordaspeiro.eu/
  • Adresse : 11 Place de la Nation 75011 Paris
Anna Maria Bordas a fondé en 2011 l’agence d’architecture et d’ingénierie Bordas+Peiro. Diplômée de l’ENSA Marne la Vallée sous la direction de David Mangin, elle dispose d’un double diplôme en tant qu’Architecte et Ingénieur des Ponts et Chaussée. En 2012, son agence obtient la distinction AJAC et en 2014, elle est lauréat du prix «40 under 40» qui distingue les 40 architectes européens les plus talentueux de moins de 40 ans. Bordas+Peiro a depuis remporté de nombreux prix dont plusieurs fois le prix Architizer A+Awards mention spéciale, respectivement pour le projet de restructuration de la gare de Riga en 2018 et plus récemment en 2020, pour la future Maison des Ingénieurs Agronomes sur le plateau de Saclay. Elle a également été lauréate en 2016 pour le projet de gare du Stade de France, ce qui en fait la plus jeune agence d’architectes en charge d'une gare du Grand Paris Express. L’agence possède une double compétence en architecture et en ingénierie impulsée par le parcours professionnel de sa fondatrice. Cette structure spécifique permet à son équipe de se composer d'architectes et d'ingénieurs qui travaillent ensemble pour expérimenter continuellement de nouvelles façons de concevoir le projet. L’ensemble des projets menés par l’agence témoigne de l'identité et des problématiques chères à Anna Maria : créer des parti-pris écologiquement viables avec des matériaux durables, penser l’intégration des usagers et partenaires dans la dynamique de projet et re-questionner constamment les parti-pris afin de répondre le plus précisément aux enjeux posés. Anna Maria Bordas est également co-fondatrice du laboratoire Ordeis Lab où elle a fait partie du jury de plusieurs prix, dont le Workplace Prize décerné par l'association AMO (Architectes et porteurs de projets) en 2014, le prix de l'innovation décerné par la Fondation Besnard de Quelen en 2014, 2015 et 2019, et le prix des Comarques de Girona Arquitectura, décerné par l'Ordre des Architectes de Catalogne, en 2018. En plus de sa pratique d'architecte, d'ingénieur et de chef d’agence, elle compose également avec un poste d’enseignante. De 2006 à 2015, elle a exercé à l'ENSA des Villes et des Territoires de Marne la Vallée, où elle a participé, entre autres, à l'enseignement du master "Matières à Penser" aux côtés de Marc Mimram. Elle est maître de conférences depuis 2015, d'abord à l'ENSA Marseille et depuis 2018 à l'ENSA Paris-Val de Seine dans la discipline «Théorie et pratiques de l'architecture et du design urbain» et elle est conférencière invitée à l'UIR de Rabat, Maroc .

Gare du Grand Paris Express - Stade de France

Maîtrise d’ouvrage: Société du Grand Paris
Architecte : bordas+peiro. Ingéniérie : Egis - Tractebel - Ingérop
Surface : 22 808 m²
Calendrier : Lauréat 2016. AVP-a ,AVP-b EFE AVP-O réalisés

Description du projet :

Le projet de la Gare de Stade de France s’insère dans la ligne 15 Est et sera la première gare depuis la gare de Saint Denis Pleyel en direction à Champigny. La proposition que nous avons faite questionne la relation intime entre le vocabulaire de l’architecture et de l’infrastructure tout en s’insérant dans un site avec une préexistence très marquée et avec des enjeux environnementaux forts.

Logique de lignes / Logiques de volume : Faire face à une gare imposante :

Longeant le mur sud de l’infrastructure RER B, la future gare du Grand Paris Express (GPE) se situe sur le pôle intermodal La Plaine – Stade de France. Son implantation questionne la relation entre la nouvelle gare et la gare existante, cette dernière présentant une architecture très marquée par une lecture hyperstructuraliste de l’objet de transport. Entre logique de ligne et logique de forme pour faire face à une gare imposante, le projet de la nouvelle gare du GPE cherche à constituer un volume extrudé de verre et béton, à la lecture la plus neutre possible.

Monumentalité / Domesticité :

La dimension monumentale intrinsèque à cette infrastructure clé dans le fonctionnement de la pièce urbaine se heurte à un tissu de logements dont la hauteur est modérée. Ainsi le projet conjugue échelle monumentale et domesticité dans le traitement de la façade et des espaces publics du parvis sud. Pour casser l’effet de longueur et une certaine monotonie qui pourrait s’installer, la façade se plie tant en hauteur comme en profondeur, créant des dilatations et compressions qui produisent des espaces avec une échelle domestique. Dans la continuité de ce parti-pris de domesticité, la toiture est conçue comme un espace public qui met l’accent sur la végétalisation en créant des jardins publics, des zones de cultures et des espaces de pauses dans le parcours urbain.

Massivité/légèreté : Un volume central sculpté et baigné de lumières

Le principe fondateur dans l’organisation spatiale de la gare est une mise à égalité de tous les voyageurs dans une descente généreuse baignée de lumière. Peu importe l’entrée empruntée, tous les usagers se retrouveront dans cet espace de descente centrale, où la vision de chacun permet de mettre en scène le concept même de la mobilité. L’équipement de transport est donc un équipement fonctionnel et, aussi, le théâtre de l’effervescence liée à la condition urbaine. La légèreté et la transparence du verre contrastent avec la massivité et la brutalité du béton liées à l’imaginaire de l’infrastructure. Les tonalités claires et la lumière naturelle accompagnent le parcours du voyageur jusqu’à destination, à 20 mètres de profondeur.

Illustration

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