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Liste des projets

BENEDETTA TAGLIABUE

  • Site : www.mirallestagliabue.com
  • Adresse : Passatge de la Pau 10 bis Pral. 08002 Barcelona
Benedetta Tagliabue a étudié l’architecture à l’Istituto di Architettura di Venezia (IUAV) et dirige actuellement le cabinet d’architecture international, Miralles Tagliabue EMBT, fondé en 1994 en collaboration avec Enric Miralles et basé à Barcelone. Depuis 2010 l’agence a également une antenne à Shanghai. Les projets construits les plus remarquables du studio sont, le Parlement d’Edimbourg, le parc Diagonal Mar Park et le marché de Santa Caterina à Barcelone, le Campus Universitaire de Vigo et le Pavillon Espagnol à l’Exposition universelle de Shanghai 2010, qui a reçu le prestigieux prix RIBA international du “Meilleur bâtiment international de 2011”. Les projets en cours dans l’agence sont, la Business School de l’Université de Fudan à Shanghai, les Tours de bureaux à Xiamen et Taichung, les espaces publics de HafenCity à Hambourg et la station du Grand Paris Express Clichy Montfermeil (1er prix du concours). L’ agence de Benedetta Tagliabue travaille dans une optique globale et des domaines variés mais tangents : architecture, urbanisme, réhabilitation de patrimoine construit avec une attention particulière à l’environnement et design d’intérieur et industriel. Le langage architectural poétique de Tagliabue est toujours attentive au contexte, a remporté des prix internationaux dans les domaines de l’espace public et du design. En ce qui concerne l’enseignement, elle a été professeur invité à l’Université de Harvard, l’Université de Columbia et celle de Barcelone ETSAB. Elle donne régulièrement des conférences dans divers forums d’architecture et universités à travers le monde et participe à des jurys à travers le monde comme le prix du prince des Asturies et le jury du Pritzker Prize qu’elle a récemment rejoigne. En 2004, elle a reçu un doctorat honorifique de la Faculté des arts et des sciences sociales de l’Université Napier d’Édimbourg, en Écosse. Son travail a reçu le prestigieux prix RIBA en 2005, le Prix national d’architecture espagnol en 2006, le prix national de Catalogne en 2002, le Prix de la ville de Barcelone en 2005 et 2009, le prix FAD en 2000, 2003 et 2007. Elle a reçu le RIBA Jencks Award 2013, qui est décerné chaque année à une personne ou à un cabinet qui a récemment apporté une contribution majeure au niveau international à la fois à la théorie et à la pratique de l'architecture. Et en mai 2019, elle a reçu la Croix de Sant Jordi décernée par la Generalitat de Catalogne pour l'excellence de sa pratique professionnelle dans le domaine de l'architecture à travers le monde. Elle est également directrice de la Fondation Enric Miralles, dont le but est de promouvoir l'architecture expérimentale dans l'esprit de son défunt mari et partenaire Enric Miralles.

RÉHABILITATION DU MARCHÉ DE SANTA CATERINA

Ciutat Vella, contrairement aux autres quartiers de Barcelone, est une ville en soi… Cette ville à l’intérieur de la ville semble être la principale caractéristique des centres historiques ou tout ce complique
La planification actuelle est incapable de gérer la complexité de la situation. Et la planification, à la recherche de résultats à court terme, a limité de manière insupportable les règles du jeu.
1. La chance de parler du nouveau et de l'ancien crée la première ambiguïté. La forme du bâtiment a une relation complexe avec le temps. Peut-être il y aurait une possibilité de retrouver de nouveaux dans une maison des Mercaders une habitabilité. Comme si habiter un endroit devient un acte de retour dans le passer.
Ce qui est arrivé au présent est moderne, utile, contemporain… De plus, il permet de remonter le temps pour aller de l'avant.
2. Soutenir la démolition comme le seul moyen de "résoudre" les choses est une autre erreur. Au contraire, la solution est d’utiliser et réutiliser à nouveau. C'est comme penser et repenser les choses. L'architecture n'est qu'une façon de penser la réalité.
Par conséquent, les nouveaux bâtiments recouvrent les bâtiments existants. Ils se mélangent pour faire apparaître les meilleures qualités de cet endroit. Il est donc logique d'utiliser des termes comme conglomération, hybride, etc. Des termes qui essaient d'aller au-delà de la dichotomie noir et blanc.
3. La superposition des différents moments dans le temps présente le spectacle des possibles ; cela donne une chance à la variabilité.
Aller au-delà du point le plus élémentaire qui définit les conditions de vie minimales est vraiment difficile. Cependant le flux de variations constantes sur un lieu nous donne le moyen de le travailler.
Répéter. Pour le refaire. Le projet ne doit pas insister sur un moment particulier du temps, mais de le rendre habitable.
Notre projet commence en critiquant la planification réelle et propose un modèle qui permet de s'adapter à la complexité du lieu.
Des règles de planification qui envisagent autre chose que la largeur de la rue et la hauteur du bâtiment.
Un premier schéma qui permet le développement de la complexité de la ville et qui respecte les engagements pris.
Nous proposons un modèle dans lequel il n’est pas si facile de faire la distinction entre la réhabilitation et la nouvelle construction.
Où les places et l’élargissement des rues devient la constante qui régit le mécanisme urbain.
Les points d’achat diminuent, rationalisant les systèmes d’accessibilité et les services.
La création d’espace public et la densification résidentielle sont les points principaux du projet. Nous déplaçons la zone commerçante à Avenida Cambó en réduisant sa section et en ouvrant la construction de l’ancien marché au cœur du quartier de Santa Caterina.

Illustration

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