Ecole Maternelle de Ste Marguerite : Extension, surélévation et restructuration
Le programme de cet équipement prévoit la création de 3 salles de classe et des locaux utiles au fonctionnement actuel d’une école, la mise aux normes de l’ensemble des installations, l’augmentation de la surface de l’espace de récréation et de restauration, la création d’un préau.
L’école actuelle, caractéristique de l’époque Jules Ferry, se trouve au cœur d’un tissu urbain de type faubourien à proximité d’un noyau villageois principalement composé d’habitations aux volumes simples à 1 étage, en ordre continu sur rue.
La ligne directrice du projet repose principalement sur 3 points - le respect des existants, la création d’un lien avec l’école élémentaire, la prise en compte des besoins actuels - permettant de requalifier à la fois les espaces extérieurs et intérieurs, en garantissant un usage fonctionnel et agréable adapté aux enfants.
Respectant une cohérence d'ensemble, l'écriture architecturale de ce projet s'inscrit dans la mesure, tout en signalant par sa matérialité un équipement public proportionné à l’échelle du quartier :
• Les bâtiments existants sont rénovés et valorisés. Ce socle sert de support à une nouvelle écriture architecturale, une nouvelle histoire du bâtiment : les surélévations des bâtiments sur rue reprennent le gabarit des bâtis existants.
• L’utilisation d’un seul matériau – l’acier laqué blanc – crée une unité d’ensemble sur la totalité de l’école et le motif appliqué sur le bardage extérieur fait écho à celui de l’école élémentaire de Ste Marguerite. Cet aspect particulier permet de distinguer l’établissement public des habitations du quartier sans dénaturer la perspective de la rue.
• L’harmonisation des matériaux, la mise aux normes des installations, l’emploi de matières simples mais qualitatives, le choix d’aménagements optimisés et fonctionnels en accord avec les utilisateurs, la recherche d’une ambiance accueillante propice à l’épanouissement des enfants ont guidé le processus de projet.
Le choix de l’acier est le résultat de la synthèse d’une contrainte technique et d’une recherche esthétique forte.
Par l’absence de fondations et par la nature du sol, les bâtiments à surélever, ne pouvaient pas recevoir une charge trop importante par rapport à l’état existant. En concertation avec le géotechnicien et le BET structure nous avons alors opté pour une structure dite « légère », afin de compenser les charges projetées par celles supprimées grâce aux démolitions et déposes.
La présence d’éléments métalliques existants (poteaux, IPN décorés en façade sur cour) a renforcé notre choix d’utiliser un seul matériau pour la structure et la vêture : l’acier répondait aux contraintes techniques, faisait écho à l’histoire du bâti, apportait une cohérence architecturale et une esthétique nouvelle.
Comprendre, proposer, faire et construire : nous avons élaboré ce projet autour d’une architecture actuelle, respectueuse du contexte urbain et patrimonial conciliant les caractéristiques du site et les besoins des usagers.