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Liste des projets

SYLVIA FREY

  • Site : www.harappa.fr
  • Adresse : 5 rue de la colombe 97680 Tsingoni
Sylvia FREY est architecte DPLG, gérante de l’agence d’architecture HARAPPA. Après avoir fait ses études à l’ENSA de Strasbourg, KTH à Stockholm et diplômée de l’ENSA Paris la Villette en 2004. Cette même année, la rencontre avec Attila CHEYSSIAL architecte et Docteur en sociologie a été déterminante pour sa pratique d’architecte. Ensemble, ils fondent l’agence Harappa en 2007 et développent le concept d’une approche ethno-architecturale de l’Habitat et de la construction et sa méthode. Celle-ci a pour objectif l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre et la formation et la mise en valeur des appareils de production populaires dans une vision autocentrée du développement. Cette démarche ne se limite pas à l’analyse : elle vise, par la mise en place de processus constructifs alternatifs, à partiellement combler le fossé grandissant entre l’architecture du haut et l’habitat du bas, privé de terrains viables, de matériaux de qualité mobilisables, appauvri en compétences artisanales et condamné à l’illégalité et au provisoire. Cela s’est traduit par l’alternance d’études sur la question de l’habitat dans sur différents territoires (Réunion, Martinique, Guyane, France métropolitaine) et la production consécutive de projets « prototypes » qui ont souvent entrainé par leur exemplarité une forte évolution des solutions et des méthodes. Implantée à Mayotte depuis 2018, l’agence Harappa dirigée par Sylvia FREY s’est démarquée sur le département par des projets innovants et expérimentaux. Ces projets résultent de la recherche de modes constructifs qui permettent une rationalisation des temps de construction, en proposant des systèmes préfabriqués : un premier procédé constructif en ossatures métalliques, résistant aux cyclones et aux séismes, mis en application dans l’opération de logements de la RHI Majicavo et du Village Relais de Tsoundzou II. Récemment, elle développe un concept de mobilisation de structures en béton armé industrialisées localement pour réduire la dépendance aux importations.

Etude d'un procédé constructif reproductible dans le contexte de Mayotte

En 2018, l’Établissement Public Foncier et d’Aménagement de Mayotte confiait à Sylvia FREY et l’agence HARAPPA l’étude d’un procédé constructif reproductible en grand nombre dans le contexte de Mayotte sur le site de Doujani. Cette étude devait proposer des solutions pour résorber les 25 000 logements insalubres répartis sur le territoire mahorais.
L’objectif de ce projet a été de produire une structure minimale qui mette ses habitants à l’abris des cyclones et des séismes. Le projet est composé de 2 modules de base indépendants l’un de l’autre : un module comprenant les pièces à vivre et un module pour les équipements sanitaires. Les deux modules s’assemblent de différentes façons, pour s’adapter aux contraintes de pentes, de dimension de parcelles et aux expositions solaires et climatiques.
Sur cette base le projet a poursuivi sa réflexion constructive et a étudié les possibilités d’une industrialisation des ossatures.
Il s’agit de tenir simultanément l’enjeu quantitatif et l’enjeu économique, l’enjeu écologique et l’enjeu qualitatif dans le souci du plus grand développement local.
En 2019, l’EPFAM finançait une double expérimentation en vraie grandeur, une ossature métallique réalisée localement et une ossature identique réalisée au travers d’un processus industriel.
Ces deux prototypes nous ont donné la conviction que le processus de production industrialisé présentait de très nombreux avantages : en premier le coût de production, en second la rapidité de montage.

Puis des avantages induits : légèreté, résistance, souplesse, reproductibilité.
La rigueur structurelle assure à elle seule la résistance aux contraintes sismiques et cycloniques, ce qui donne une grande liberté au remplissage des façades.

Le prototype préfabriqué localement prévoyait un remplissage de façade en maçonnerie de BTC au RDC et bardage bois à l’étage. Le modèle industrialisé a mis en œuvre une maçonnerie alternant parpaings et BTC en RDC et panneaux de bambou à l’étage.



Témoignage de Marie Christine Roger, Chargée de mission outre-mer auprès du DHUP
DGALN/DHUP

"Pour la DHUP, consciente de l'urgence de disposer à Mayotte de logements abordables, qui permettent aux populations les plus précaires de sortir des bidonvilles, la case développée par Sylvia Frey de l'atelier Harappa représente une avancée majeure.
La case métallique présentée par Sylvia Frey, est un projet qui résulte d'une véritable recherche, autour d'une réponse innovante, architecturale et urbaine adaptée aux populations de Mayotte.
Du prototype à l'opérationnel, le projet présenté a fait la preuve à mon sens qu'il était possible de concilier logement à coût abordable, sobriété et qualité architecturale.
Sylvia Frey aura mis à profit sa fine connaissance du territoire et son expérience acquise sur des projets de logements sociaux, dans l'hexagone et dans les territoires ultra-marins, et a fait le choix de s'installer, ce qui a coïncidé avec le début du travail sur ce prototype.
Enfin, et cela mérite d'être souligné, cette case, qui est modulaire et modulable, s'inscrit dans l'écriture architecturale mahoraise, tient compte des modes de vie locaux et contribue à la construction d'une ville mahoraise qui aura sa propre identité, très différente de la ville tropicale coloniale.
Merci à Sylvia Frey d'avoir ouvert la voie."

Illustration

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