
Fabienne Bulle
- Site : www.bullepoirierjustman.archi
- Adresse : 113, avenue de la République 92120 Montrouge
Fabienne Bulle, l’architecte de l'émotion
Depuis plus de quarante ans, Fabienne Bulle trace une voie singulière dans le paysage architectural français. Formée à l’École Spéciale d’Architecture de Paris, dont elle deviendra ensuite l’une des enseignantes marquantes, elle a bâti une œuvre guidée par une conviction forte : l’architecture est d’abord une affaire d’émotion et de relations humaines.
À la tête aujourd’hui de l’agence Bulle, Poirier & Justman Architectes, elle poursuit avec ses associés une quête où l’esthétique, l’usage et la responsabilité sociale se rejoignent. Chaque projet est envisagé comme une réponse sensible au lieu, à son histoire et à ses usagers. Fabienne Bulle revendique une approche intemporelle : lumière, proportions et matériaux sont pensés comme des vecteurs d’harmonie et de bien-être. Le bois, matériau vivant et porteur de sens, traverse son œuvre, qu’il s’agisse d’équipements publics, de logements ou de réhabilitations exemplaires.
Sa démarche s’appuie sur une vision profondément humaniste et durable. Pour elle, construire ne se limite pas à ériger des murs : c’est créer des lieux de vie, d’apprentissage, de mémoire, où l’on se sent en résonance avec son environnement. Cette philosophie, elle l’a également transmise à des générations d’étudiants à travers « La Fabrique Collective », le laboratoire de l’École Spéciale d’Architecture où elle a emmené ses élèves bâtir sur plusieurs continents, explorant la force du collectif et la richesse des savoir-faire.
Fabienne Bulle est une architecte reconnue, mais aussi une pédagogue, une passeuse et une visionnaire. Son parcours est jalonné de distinctions qui témoignent de l’ampleur et de la cohérence de son engagement :
Prix AMO (2012)
Nominée Prix des Femmes Architectes (2013)
Nominée Prix Européen Mies van der Rohe (2013)
Trophée Bois Île-de-France – Mention spéciale (2015)
Finaliste ADC Awards (2018)
Lauréate Prix des Femmes Architectes – Œuvre originale (2019)
Palmarès Régional de la Construction Bois Centre-Val-de-Loire – Catégorie « Réhabiliter un équipement » (2020)
Care d’Or « architecture, urbanisme et société » (2022)
Label « Architecture contemporaine remarquable » pour le Lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle à Bourges (2023)
Palmarès de la Construction Durable en Val-d’Oise – Projet « Maison Rigal » (2023)
Prix des Étudiants – Prix Régional de la Construction Bois pour la Caserne des Sapeurs-Pompiers de Paris (2024)
Personne d’Or – Geste et Care d’Or, Grand Prix (2024)
Toutes ces reconnaissances disent une même chose : Fabienne Bulle construit avec exigence, mais aussi avec cœur. Elle conçoit des espaces qui allient rigueur constructive, poésie de l’espace et responsabilité environnementale. Une architecture qui relie, qui transmet, et qui, toujours, touche à l’essentiel : l’émotion d’habiter.
Repères biographiques :
Fabienne Bulle, née le 18 juin 1953 à Bourges, est diplômée de l’École Spéciale d’Architecture de Paris en 1977 et membre titulaire de l’Académie de l’Architecture depuis 2012. Elle a fondé successivement plusieurs agences – Bulle Brinon Architectes (1982), Fabienne Bulle Architecte (1995), Fabienne Bulle Architecte et Associés (2012) – et est depuis 2024 cogérante de l’agence Bulle, Poirier & Justman Architectes. Elle a par ailleurs enseigné à l’École Spéciale d’Architecture de 1982 à 2022.
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Caserne de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, Bourg-la-Reine (92)
Si la nouvelle caserne de Bourg-la-Reine doit offrir aux sapeurs-pompiers un outil de travail et des lieux de vie scrupuleusement adaptés à leurs métier et quotidien, elle doit aussi porter de belles ambitions urbaines – pour conforter les qualités de son tissu environnant et évincer toutes les nuisances qu’elle pourrait, par son intense activité, lui imputer. En bordure de l’hyper-centre, ce tissu s’impose comme le témoin privilégié d’un développement urbain à deux visages – public de part et d’autre du boulevard Carnot et résidentiel de part et d’autre de la rue Ravon. Le premier étirant (à l’alignement ou non) des équipements majeurs – un conservatoire de danse et de musique, une bibliothèque, un groupe scolaire, un institut universitaire… comme autant de programmes témoins d’ambitions communales, témoins aussi de l’histoire contemporaine de l’architecture, de ses profils et matières ; le second égrainant pavillons et petits immeubles d’habitation, comme autant de ponctuations mâtinées d’un parcellaire hétéroclite et plutôt inscrit en profondeur perpendiculairement à la rue Ravon…
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