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Liste des projets

Venezia FERRET

  • Site :
  • Adresse : 17, rue du Commandant Cousteau 33100 BORDEAUX
Ancienne sportive de haut niveau de gymnastique rythmique, Venezia Ferret est passionnée par la danse contemporaine et plus largement fascinée par l'art du mouvement.   Comme pour l'architecture, l'espace, l'équilibre et le déséquilibre des corps sont les matières premières de l'art chorégraphique. Ce désir et cette habitude à manipuler l'espace et la matière vivante la conduisent naturellement à l'architecture où elle prend goût à donner  la vie aux matières inertes.    Venezia Ferret est architecte diplômée d'état de l'École Nationale supérieure de Bordeaux en 2007, et obtient l'habilitation à la maîtrise d'oeuvre en 2008. Après des études partagées entre Bordeaux et Valencia et des expériences d'agence à Londres et Paris dont notamment quatre années de collaboration avec la jeune agence Lan Architecture où elle travaille sur un grand nombre de projets basse consommation, elle intègre l'Atelier Ferret Architectures en 2011. À travers toutes ces expériences, elle développe assez vite un regard critique et l'envie d'exprimer sa propre écriture architecturale. Une écriture qu'elle recherche juste, fonctionnelle, élégante et surtout durable. Son premier chantier ' la "maison-restaurant" La Pibale à Contis dans les Landes ' a été nominé pour l'obtention du prestigieux prix de la Première Oeuvre 2011 décerné par le Moniteur et le Ministère de la Culture.

Rénovation d'un appartement quai des Chartons

État initial
À l'état initial, ce projet se constitue de deux plateaux insalubres - le R+3 et les combles - d'un immeuble bourgeois.
Ces plateaux présentent les caractéristiques d'un habitat ancien : système de chauffage obsolète, isolation thermique et acoustique inexistante, distribution intérieure cloisonnée entraînant le manque de lumière et ventilation naturelle au centre de l'appartement et dans les combles, absence d'espace extérieur. Il présente également les qualités des immeubles du quai des Chartrons :
- une vue imprenable sur le fleuve.
- une cour intérieure au centre de l'immeuble couverte d'une verrière.
- une petite cour arrière donnant sur les anciens chais.
Le projet a été guidé par la volonté de permettre la mise en relation et la perception simultanée de ces trois éléments et d'un quatrième,« une terrasse-jardin », créée à la place des combles de la partie arrière de l'immeuble.

Distribution intérieure
Pour cela, nous avons imaginé une distribution intérieure ayant la flexibilité d'être à la fois totalement ouverte et fermée afin d'intimiser à volonté certains sous-espaces.
Les espaces de réception se développent au R+3 entre la cour intérieure et la façade sur le fleuve. Les fonctions techniques (wc, buanderie, gaines) ont été regroupées au centre du plateau dans une boite indépendante maintenant deux larges passages.
Les espaces de nuit sont aménagés dans les combles et s'ouvrent par deux grandes baies sur le jardin-terrasse.

Continuité spatiale et visuelle
La continuité spatiale entre le R+3 et les combles est rendue possible par la mise en place d'un escalier prenant naissance dans le salon, tranchant la corniche existante, et venant s'enfoncer au-dessus de la boîte technique. Il débouche sur un large espace baigné de lumière grâce à la mise en place d'une verrière prenant la forme exacte du vide créé.
Ce vide devient un grand dressing se développant autour de l'escalier.
Le jardin terrasse est lui aussi un élément qui met en relation les différentes parties de l'appartement. On peut y accéder depuis l'espace nuit mais aussi depuis les espaces de réception du R+3 par un petit escalier conçu dans la continuité des volées de la cage d'escalier de l'immeuble.
Cet appartement est une véritable succession d'espaces formant une grande boucle
que l'on peut emprunter indéfiniment.
Au-delà de l'ajout d'un espace extérieur la situation du « jardin sur le toit » donne à cet appartement un rapport à la ville tout à fait différent. Il sort de sa configuration mono-orientée vers le fleuve pour s'ouvrir vers une urbanité plus large, multiple et hétérogène, mélangeant les toits du quartier historique des Chartrons, les barres de la cité du grand parc, et les quartier situés au-delà de la ceinture des boulevards.

Illustration

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