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Liste des projets

/ des Clics et des Calques

  • Site :
  • Adresse : 12, rue Florian 93500 PANTIN
Nathalie, Mathilde et Camille intègrent l'école de Paris-Belleville la même année et se rencontrent dès le début de leurs études. Elles sont séparées en 2005, le temps d'un Erasmus à Mexico pour Nathalie et à Santiago du Chili pour Mathilde, Camille privilégiant le monitorat à l'école. Elles multiplient les expériences avant tout participatives : Nathalie coopère avec l'association Lama Titud au Pérou et en Bolivie ou le workshop Schokofabrik à Dresde, Mathilde enchaîne exposition itinérante en Creuse, puis visites et ateliers pour le CAUE 93. Côté professionnel, elles testent à elles trois tous les types de structure : de l'Atelier Nord/Sud à ceux de Jean Nouvel, de collectifs tels 2/3/4 ou Plan01 à des agences spécialisées comme Brunet-Saunier. Fin 2008, leur trio commence à se faire les dents de manière informelle sur quelques commandes privées puis sur des concours d'idées où elles sont, sinon lauréates (Arpafil au Mexique), souvent remarquées (Europan 2010 et 2011).

Melrose sheds

Restructuration d'un entrepôt en 13 logements et un local d'activités à Pantin (93)

L'individuel dans le collectif

A deux pas du canal de l'Ourcq et des grands moulins de Pantin, dans un quartier industriel en pleine mutation, un entrepôt désaffecté devient une opportunité pour une petite équipe d'investisseurs privés de créer ce projet d'habitat groupé. Tout en intégrant une dimension collective qui s'exprime entre-autres par les choix des équipements techniques, chaque appartement est dessiné selon les critères de son propriétaire : il bénéficie d'une entrée individuelle et d'espaces extérieurs privatifs. Pour un meilleur suivi de chantier, les architectes décident également d'y implanter leurs locaux.

La dé-densification

Construit en c'ur d'îlot, cet entrepôt des années 50 est fidèle aux typologies industrielles : il occupe l'intégralité de la parcelle et est éclairé zénithalement par de grands sheds orientés au nord. L'enjeu principal était d'intervenir dans le respect du gabarit et de la structure existante, tout en assurant des apports lumineux généreux dans pour l'ensemble des logements : transformer tout en gardant l'esprit du lieu. La toiture est donc évidée en partie, sur 8m de large au centre, afin de créer une cour commune éclairant les logements organisés de part et d'autre, et sur 4m de large en extrémité, de façon à créer des patios privatifs et rendre les logements traversant. Les appartements de l'étage bénéficient d'un volume atypique et d'un éclairage zénithal, tandis que ceux du rez-de-chaussée s'ouvrent en double-hauteur sur la cour.

Se nicher sous un toit

La toiture existante et la structure qui la supporte sont conservées. En revanche, ne pouvant pas être sur-sollicité, l'ensemble de la nouvelle structure est pensée de façon totalement autonome. De nouveaux planchers et poteaux bétons viennent donc se nicher sous la toiture. Celle-ci est ensuite recouverte de panneaux sandwichs isolants en acier thermolaqué. Le remplissage en façade se fait en briques monomur, et un matelas supplémentaire d'isolant intérieur limite les ponts thermiques.

Un dialogue avec l'existant

Le bâtiment d'origine, squelette de béton et de métal, a fortement orienté le choix des matériaux. Afin de valoriser ce patrimoine industriel, il s'agissait d'établir un dialogue entre les éléments d'origine conservés, et les nouveaux éléments rapportés. C'est ainsi que le métal est décliné à différentes échelles du logement : des profilés en acier brut sont employés pour constituer les structures des planchers intermédiaires de mezzanines, pour les garde-corps et les escaliers intérieurs. Les sous-faces des nouveaux planchers béton sont également laissés brutes. En toiture nord, la trame d'origine des verrières des sheds, est restituée par des vantaux de 2m haut par 50cm de large en aluminium.

Les nouvelles façades redonnent à lire le profil du shed depuis la cour : elles sont revêtues d'un bardage en douglas autoclave qui unifie la surface, les baies ressortent comme autant de perforations. Les pré-cadre aluminium qui abritent les fenêtres bois renforcent leur profondeur.

Illustration

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