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Liste des projets

Stéphanie DURAND

  • Site :
  • Adresse : 11, rue de la Verrerie 44100 NANTES
Stéphanie Durand est architecte dplg depuis 2002, forte de son expérience acquise auprès d'architectes tels que Jean Nouvel, ou Valode & Pistre, elle crée en 2007 la-beau d'architecture. Elle y développe un laboratoire pluridisciplinaire autour de l'architecture. Un laboratoire où les idées et projets sont sans cesse revus, affinés, collant au mieux à une réalité mouvante. Être ancrer dans le monde actuel et le monde futur, nos centres d'intérêt et nos passions extrêmement variés, mais aussi notre sens de l'observation et d'écoute ; tous ces différents capteurs nourrissent les projets développés au sein du La-Beau. Nous travaillons sur toutes les échelles et supports liés à l'architecture : dans les programmes, fonctions et usages d'un bâtiment mais aussi sur son environnement extérieur : Urbanisme, paysage, et intérieur : Architecture d'intérieur, design. Toutes ces interactions et leurs problématiques nous semblent primordiales pour un projet réussi, durable et flexible. L'agence développe actuellement plusieurs projets pour des particuliers et aussi pour des promoteurs et des commandes publiques, elle répond aussi en association à des concours publics principalement en Bretagne et Pays de Loire, en s'associant avec d'autres architectes pour qui elle travaillait précédemment tel que Jacques Ferrier, en tant qu'architecte local. Cela permet ainsi d'avoir une équipe de renom et implantée au plus près de projets pour une meilleure réactivité.

la-peau vu par la-beau

Une famille de la région nantaise nous sollicite pour transformer son habitation. La demande consiste à construire une extension de leur salon, mais aussi, par la même occasion à repenser l'organisation de leur rez-de-chaussée.
La typologie de leur maison existante est LA maison par excellence ! Celle que l'on dessine enfant, avec quatre murs un toit-triangle et puis son jardin tout autour, avec une haie et un portail en bois' Cette construction si familière à la périphérie de nos villes, le nec-plus-ultra de l'accession à la propriété : La fameuse maison de lotissement !
Bon, il est faut admettre que depuis quelques années elle a perdu de son prestige ; car contrairement aux dessins d'enfants, elle est accusée d'être toujours la même. Toujours ce crépis beige, toujours son toit à double pente à 45°, et toujours son implantation en milieu de la parcelle.
L'intention principale, pour ce projet à été le questionnement sur la maison dite iconique ou « de lotissement » associée à sa matérialité. Au La-beau, on se dit que l'hyper-ordinaire doit surtout être l'objet de la réflexion. Tout est occasion pour mener une petite expérience ; De ce pavillon, transformons une de ses caractéristiques, et observons le résultat.
Si en façade, on efface la double matérialité crépis-ardoise et que l'on l'échange par un unique matériau, qu'est-ce que ça donne ' Par une mono-matérialité, le résultat en est-il plus contemporain ' Quel intérêt pourrait-on y voir '
Le parti-pris a donc été de répéter et de révéler la forme iconique de la maison pour dessiner l'extension. Le but étant de questionner l'existant, et faire de sa caractéristique principale, une force.
En créant une nappe composée d'un unique matériau, qui couvre l'ensemble de la maison ; c'est certain, on bouscule l'image de cette maison. Mais ne risquons-nous pas, dans le même temps, d'effacer la forme iconique que nous voulions pourtant préserver '
Un seul changement suffit à la faire réapparaitre : exclure les pignons de la nappe, la forme iconique de la maison réapparait, avec même plus de force qu'à l'origine.
L'occasion d'isoler cette maison par l'extérieur. Ainsi, la problématique esthétique amène à répondre à une problématique environnementale, inévitable aujourd'hui.

Illustration

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