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Liste des projets

Caroline de PERIGNON

  • Site : www.atelier319.fr
  • Adresse : 5 chemin de la Satte 31450 BELBERAUUD
L’Atelier d'architecture 319 a été fondé en 2015 par Caroline de Pérignon, titulaire du diplôme d’état d’architecte (DEA), de l'habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP), et assermentée à l'Ordre des architectes. Caroline est également titulaire d'un DU Business Management des agences architectures obtenu en 2020 à PSL Paris Dauphine (Major promotion), et occupe actuellement le poste de Vice-Présidente de l'Ordre des Architectes Région Occitanie. Elle a complété sa formation en 2023 au Maroc aux côtés de l'architecte franco-marocaine Salima Naji, avec qui elle collabore à présent sur certains projets. ​ Caroline mène depuis 2017 des recherches sur la question du réemploi de la terre dans la construction et explore son usage contemporain. Elle a développé divers projets bioclimatiques en privilégiant les bétons de terre et pisés stabilisés peu consommateurs d’énergie et reconnus à haut confort de bien-être, actuellement plébiscités en France après de nombreux autres pays. L’agence a développé un béton dit « de site » / « de terre » présentant de grandes qualités au sein d'un projet expérimental pilote échelle 1 autour de la question du réemploi de la terre du site dans le batiment. La conception de projets à base de matériaux naturels, et le développement de techniques puisant des ressources naturelles disponibles sur le site ou à proximité, est devenue une évidence à la fois technique, climatique mais aussi sociale. Ce matériau a reçu en 2023 la mention spéciale procédé constructif des éditions Architecture Avivre, et est actuellement finaliste des trophées de la Construction (BatiActu / SMA).

C303 - Construction d'un habitat pilote bioclimatique en béton de terre pisé (réemploi terre du site

C303 - Construction d'un habitat pilote bioclimatique en béton de terre pisé (réemploi terre du site)

Conscients d'une situation émergente dans le territoire (la construction se trouvant à proximité d’une ligne de crête), nous avons privilégié une composition qui cherche à s’intégrer dans le site, immédiat et lointain. Ce choix permet de lier le niveau (plain pied) de la maison au niveau intermédiaire du terrain naturel, et de ne pas faire émerger de façon démesurée le plancher bas et la maison par rapport au terrain naturel.
L’excavation dans le site participe de cette préoccupation sur l'échelle que prendra ce projet. Pour atteindre cet enjeu, nous nous sommes alors appuyés sur un volume simple caractérisé par une toiture horizontale venant abriter l’ensemble du programme. Cette toiture laissera filer le regard depuis la route, et ne viendra en aucun cas occulter la vision du paysage lointain du Lauragais : tout au contraire, il restera la vision privilégiée depuis la route.
Ce principe nous a permis non seulement de maîtriser les échelles du projet au sein de la parcelle, mais également dans son rapport au territoire plus vaste.

Le projet s'appuiera alors sur une succession de murs parallèles, et perpendiculaires à la pente, cadrant le paysage lointain merveilleux formé par la chaîne des Pyrénées.

L'apparente fermeture de cette maison est un leurre. Ici, il sera juste question de protéger son intimité sur ses façades Ouest, Nord et Est. La maison, s’adossant sur le mur de soutènement Nord, s'ouvrira alors généreusement au Sud : face au paysage lointain de la chaîne des Pyrénées, ici cadré par de larges ouvertures, protégées par une avancée de toiture longitudinale, alors qu’une autre partie de la maison viendra chercher des ouvertures plus discrètes sur un patio intérieur, octroyant intimité, fraicheur et ventilation en périodes estivales.

Cette maison, très fermée côté rue, se dévoile alors progressivement entre ses murs.

Le projet comprend également la création d’un couloir de nage, permettant de mettre en scène la maison, mais aussi de conférer fraicheur en été.

Transformer la matière en matériau …

Le Lauragais présente historiquement un certain nombre de constructions en terre crue. Issus d'une pensée séculaire, il nous semblait opportun de réinterpréter ce trait de caractère du territoire.
Les murs de la maison ont été élevés en béton de terre stabilisée, non isolé et non armé. Il s’agit d’un mélange terre du site / ciment compacté via la technique traditionnelle du pisé, pratiqué jadis dans certaines constructions lauragaises. Ces murs conférent ainsi au projet une teinte naturelle propre au Lauragais (ocre) et permettent de ré-utiliser une partie des terres issues des terrassements (ici 1/3 des murs).
La terre est un matériau disponible et abondant. Son utilisation nous a semblé pertinente et en cohérence avec l’architecture vernaculaire locale, et nous a permis de valoriser les savoir-faire locaux, au travers de techniques innovantes, mais aussi de réemployer une matière jusque là considérée comme un déchet / problème.

La terre crue est un matériau que nous trouvions de façon récurrente sur les constructions locales. Elle confère ici une inertie performante au bâtiment (été comme hiver).
Ce principe constructif est conforté par la mise en œuvre d’une toiture terrasse isolée et végétalisée, permettant à nouveau de favoriser l’intégration du bâtiment dans le site.
Afin de ne pas subir une surchauffe d'été, nous avons imaginé un débord de toiture longitudinal au Sud, calibré sur les différents azimuts du soleil, qui est la premiere énergie avec laquelle concevoir, selon nous.
L'assainissement autonome est lui basé sur le principe de la phytoépuration, soit l’assainissement par les plantes.

Par ce projet, ce double regard du territoire à la maison et de la maison au territoire, nous entendons 'penser global et agir local', et inciter d’autres acteurs à penser, concevoir, et vivre avec la terre, dans une approche actuelle.

Illustration

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